Linguistes et architectes, spécialistes du paysage et pédagogues, historiens et archéologues, urbanistes et géographes : la notion de « patrimoine » (« tangible » ou « intangible ») – et celle, connexe, de « patrimonialisation » – est très fédératrice et sollicite dialogues, regards croisés, approches interdisciplinaires. Dans la perspective du lien entre la recherche et la formation, propre au projet SEAH (Sharing European Architectural Heritage), il s’agit de lire, révéler, raconter et expliquer l’intérêt de sites, d’aménagements urbains ou d’architectures dont la valeur dépend non seulement de caractéristiques « intrinsèques », esthétiques et matérielles, mais également du contexte environnemental et de la profondeur sociale, culturelle, historique dans laquelle ces « objets » s’inscrivent. Sites, aménagements et architectures sont donc analysables, linguistiquement, comme des praxèmes, à savoir des unités de production d’un sens qui varie en fonction de la culturalisation des référents. Cette sensibilité aux différences culturelles est au cœur du projet SEAH, en particulier par rapport à la création du matériel pédagogique pour les étudiants venant de différents pays et horizons culturels. La transmission de la valeur patrimoniale à travers la langue et le discours s’appuie sur un vaste corpus, regroupant des textes écrits et oraux relevant de genres textuels et de (sous)domaines divers.
Du tangible à l’intangible, et retour : la patrimonialisation architecturale et urbanistique entre langue et discours / Agresti, Giovanni. - In: RASSEGNA ITALIANA DI LINGUISTICA APPLICATA. - ISSN 0033-9725. - 1-2:(2022), pp. 139-157.
Du tangible à l’intangible, et retour : la patrimonialisation architecturale et urbanistique entre langue et discours
Agresti Giovanni
Co-primo
2022
Abstract
Linguistes et architectes, spécialistes du paysage et pédagogues, historiens et archéologues, urbanistes et géographes : la notion de « patrimoine » (« tangible » ou « intangible ») – et celle, connexe, de « patrimonialisation » – est très fédératrice et sollicite dialogues, regards croisés, approches interdisciplinaires. Dans la perspective du lien entre la recherche et la formation, propre au projet SEAH (Sharing European Architectural Heritage), il s’agit de lire, révéler, raconter et expliquer l’intérêt de sites, d’aménagements urbains ou d’architectures dont la valeur dépend non seulement de caractéristiques « intrinsèques », esthétiques et matérielles, mais également du contexte environnemental et de la profondeur sociale, culturelle, historique dans laquelle ces « objets » s’inscrivent. Sites, aménagements et architectures sont donc analysables, linguistiquement, comme des praxèmes, à savoir des unités de production d’un sens qui varie en fonction de la culturalisation des référents. Cette sensibilité aux différences culturelles est au cœur du projet SEAH, en particulier par rapport à la création du matériel pédagogique pour les étudiants venant de différents pays et horizons culturels. La transmission de la valeur patrimoniale à travers la langue et le discours s’appuie sur un vaste corpus, regroupant des textes écrits et oraux relevant de genres textuels et de (sous)domaines divers.| File | Dimensione | Formato | |
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